8 novembre
De
Hakim Bah
Mise en scène
Cédric Brossard
Avec
Achille Gwem, Andy Andrianasolo & Roland Carbety – Mic Lee
Scénographie
Patrick Janvier
Costumes
Lila Janvier
Création lumière et régie générale
Etienne Morel
Public
Adultes
Genre
Théâtre Hip Hop
Durée
01h30
La première version de ce texte, « le Cadavre dans l’œil », est éditée chez Lansman éditeur
Résumé
Le pont 8 novembre, temple des pendaisons publiques, symbole des années sombres de la Guinée sous le règne de Sékou Touré, va être détruit, remplacé par un échangeur. C’est un pan de l’histoire de la Guinée qui s’écroule.
C’est sur ce pont que notre personnage a rencontré son père pour la première fois, se balançant au bout d’une corde…
Il est né au camp Boiro. Son père y était enfermé, puis sa mère, sans qu’on en connaisse la raison.
Ce texte coup de poing nous plonge dans l’atrocité du camp Boiro qui a vu mourir 50 000 personnes entre 1966 et 1984, accusés de complots contre le régime alors en place en Guinée.
Cet homme dont on ne connaît pas le nom assiste à la destruction du « pont des pendus » et se souvient. C’est une page de l’histoire de son pays qu’il nous fait traverser.
« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, car un peuple sans histoire est un monde sans âme », disait le professeur Joseph Ki-Zerbo
Après l’attaque du 22 novembre 1970 par l’armée portugaise sur Conakry, le président Sékou Touré dénonce un vaste complot :
la cinquième colonne.
C’est le début d’une purge sans précédent à tous les niveaux de l’état et des administrations du pays.
